Le Blog de la Plonge

La première fois

Les premières fois ont quelque chose de magique. Découvrir un paysage, une chanson ou une personne équivaut à s’offrir un cadeau. Il y a du plaisir à faire entrer de la nouveauté dans sa vie. Et quel plaisir ! Les fois suivantes ne sont pas mal non plus... j’ai par exemple la fâcheuse habitude d’écouter en boucle les chansons que j’aime bien, jamais je n’ai usé un paysage de mes yeux et la plupart du temps, les gens gagnent à être connus. Certains sont parfois insupportables et volontiers on leur arracherait le nez à coup de dents, mais avouez que c’est rare.

Je voulais en venir à la cuisine, qui est un sujet qui me tient à coeur et au corps. Une recette exécutée pour la première fois s’accompagne de la découverte d’une nouvelle saveur. Il m’arrive fréquemment d’apprécier le résultat, d’encenser le plat, d’être conquise au premier repas... mais bien souvent –hélas- lorsque je refais la recette, je suis déçue. C’est moins bon. Pourquoi ? Deux réponses sont possibles :

- Je fais partie de celles qui sans arrêt recherchent l’émotion du premier baiser. La partie est perdue d’avance...
- Comme dirait France Gall « La première fois, on y pense même pas, on donne le meilleur de soi-même » ?

A moins qu’il y ait une sorte de loi implicite, un peu comme la chance du débutant (ou le complexe de commercial), qu’il me suffirait d’intégrer pour me résigner.
Possible aussi que ce genre de chose n’arrive qu’à moi (je n’y aurais pas pensé)...

Machine à pain

Comment ça tout le monde fait son pain et pas moi ?

Je me demande si je ne suis pas en train de passer à côté du point paroxystique de mon expérience culinaire.
Je me souviens, lorsque j’étais jeune et enceinte et prête à confire des marrons pendant cinq jours, il m’est arrivé de faire du pain. De la brioche aussi, mais ça il m’arrive toujours d’en faire. J’ai un lointain et vague souvenir de quelque chose de pas franchement raté ni forcément réussi. De la farine, du levain, du sel, de l’eau, et beaucoup d’espoir...

C’était avant la machine à pain !!!

Je lis le sommaire de ce livre, et je me rends compte, qu’il y a des tas de pains que je connais déjà (châtaigne, épeautre, kamut, maïs...) mais surtout, il y a ceux-là : à l’ail, au fromage de chèvre, au comté et à la bière, au safran, au caramel, au gingembre...
Je commence à être bien tentée... D’un autre côté, il y a tout un chapitre sur "la résolution de problèmes" qui sous-entend que les problèmes sont nombreux et récurrents. Alors j’hésite un peu. Vous avez déjà essayé ?

Ma salade préférée

Il faut quand même que je vous parle de ma salade préférée du moment.
Avec un demi concombre coupé en tronçons de 0,5mm, mélangé à des graines d’alfalfa, des cubes d’avocat bien tendres, des graines de sésame fraîchement grillées et une cuillère à soupe de sauce soja pour assaisonner le tout... vous pouvez faire des heureux ! Surtout moi, d’ailleurs.

Cinq ingrédients suffisent. Comme pour la Plonge ?

Année de la boulette

Chemin faisant, je me rends compte que j’ai omis de vous souhaiter la bonne année. Pardon pardon pardon. Trois fois pardon, et non pas j’m’excuse comme disent certains.

Ah la bonne année... quelques années filantes...

J’aime bien me dire que 2007 sera l’année de la boulette. Il ne s’agit pas de mettre les pieds dans le plat, gardez vos mauvaises langues ! Diam’s l’a déjà fait, et mieux que moi. Parions qu’elle aura un trophée pour sa boulette.

Non, pour 2007, voici toutes les boulettes que je vous souhaite :
- au boeuf et à la coriandre,
- aux crevettes et cacahuètes,
- à la noix de coco,
- au chocolat (qu’on appelle aussi les truffes),
- aux biscuits roses de Reims (j’en viens, nous y reviendrons),
- aux lentilles et au curry,
- à l’agneau et aux raisins,
- au chèvre, champignon et miel,
- à la boulette et à la ciboulette,
- à tout ce qui vous tombe sous la main.

L’avantage de la boulette, c’est que ça se fait avec tout ; ce qui est finalement assez rare. "En 2007, votez boulette" (quel slogan mes amis !).

Petit précision : je ne possède aucune des recettes de boulettes citées ci-dessus (sauf celle aux biscuits roses, mais nous y reviendrons). Si vous avez des conseils-boulettes, des idées-boulettes, des recettes-boulettes... n’hésitez pas à nous en faire part !

CONCOURS DE CUISINE

Notre Grand Concours de Cuisine se termine en beauté : le livre est là, prêt à vous raconter de belles recettes. Il témoigne de votre engouement pour la bonne chère et de notre passion des livres. C'est si beau... qu'on aurait bien envie de fêter ça autour d'une bonne table.

Bon. Qu'est-ce qu'on va faire de ce Blog de la Plonge ?... Affaire à suivre !

Téléchargement gagnants.pdf

Le gratin du raté

Puisque je suis de retour sur les ondes de ce blog, je ne résiste pas à la tentation de vous raconter mon dernier (?) raté...
En même temps, pour qui a vu pendant des années sa mère travailler la patate, j’ai un peu honte. Comme je suis à peu près certaine que ma mère ne viendra jamais lire ce blog, je peux me lâcher...

Pas plus tard qu’il y a presque trois mois, j’étais conviée à déjeuner en fort bonne compagnie et priée d’apporter le repas. Non pas que ma réputation de cuisinière ait dépassé le seuil de mon appartement, c’est seulement que la bonne volonté est (presque) toujours récompensée (je ne m’étendrais pas sur ce presque, je pense plutôt tout le contraire. Non, la bonne volonté n’est pas toujours récompensée, en cuisine comme ailleurs. Sachez que la bonne volonté n’est jamais suffisante !).

Revenons à nos patates ! Moi, quand je fais un gratin de pommes de terre (que jamais de la vie je n’oserai qualifier de gratin dauphinois), j’aime que les pommes de terre soient finement tranchées. Pas plus d’un millimètre pour être précise. Pourquoi ? Parce que ça cuit moins longtemps pardi ! Ensuite je mets un petit peu de lait (environ la moitié de la hauteur des pommes de terre), puis je râpe du Comté. J’aime le comté sans compter (c’est faux : d’une part c’est cher et d’autre part lorsqu’on en abuse on geint pathétiquement).

Pour préparer le déjeuner du dimanche, il faut se lever un peu plus tôt qu’un dimanche ordinaire. Or, il se trouve que j’aime dormir. Je m’étais donc dis "Faisons le gratin la veille !" Et me voilà tranchant joyeusement mes 3 kilos de pommes de terre. Vague hésitation : en faisant cuire le gratin la veille, il faudrait le réchauffer le lendemain et il serait tout sec. Pourquoi ne pas simplement préparer le plat, le mettre au réfrigérateur et le passer au four avant de passer à table. Oui, pourquoi ?
Parce que c’est une erreur !

Dans la nuit les pommes de terre s’oxydent deviennent sombres et répugnantes. Qu’ils sont polis les gens... Ah lala... mais pas au point de finir le plat !

Pourtant, dans un coin de ma tête, je me souvenais que ma maman mettait les pommes de terre dans l’eau...

Comme le temps passe

Vous pensiez ce blog endormi pour cent ans ? Erreur ! Nous sommes de retour... enfin !
Ah, ça nous manquait un petit peu de vous raconter notre vie... Il y a quand même des choses que nous aurions aimé que vous sachiez.
Par exemple, ce que nous avons dégusté le soir de Noël, et le lendemain, et tous les jours qui suivirent. Détailler les consistances de foie gras, définir la perfection, s’envoler joyeusement vers les sphères les plus ahurissantes de notre belle gastronomie (et celle de nos voisins qui ne manque pas d’intérêt). Nous aurions pu nous demander, par exemple « Comment ripaille-t-on chez nos amis germaniques, suisses ou italiens ? ».
Mais non.
A la place, on a fait d’autres choses. Plein de belles choses. Vous avez certainement dû les voir sur le site...

Mais voilatitpas que ce matin, tandis que je traînais mes oreilles indiscrètes le long des murs de la salle de réunion n°1, j’entendis moult nouvelles joyeuses qui sauront vous ravir...
En voici le compte-rendu informel et totalement personnel :
1/ Les MOF sont sympas !
2/ Les gagnants du concours de cuisine seront connus mi février.
3/ LE LIVRE sera disponible début juin.

C’est un petit peu Noël après Noël, vous ne trouvez pas ? Je suis super contente ! En plus, j’ai vu les premières maquettes du livre, il va être beau beau beau !!!

Je sens que vous me jalousez tous. J’en suis ravie.

PS : On vous reparlera des MOF très bientôt.
PS 2 : maintenant, j’ai une frange, comme toutes les filles.