Puisque je suis de retour sur les ondes de ce blog, je ne résiste pas à la tentation de vous raconter mon dernier (?) raté...
En même temps, pour qui a vu pendant des années sa mère travailler la patate, j’ai un peu honte. Comme je suis à peu près certaine que ma mère ne viendra jamais lire ce blog, je peux me lâcher...
Pas plus tard qu’il y a presque trois mois, j’étais conviée à déjeuner en fort bonne compagnie et priée d’apporter le repas. Non pas que ma réputation de cuisinière ait dépassé le seuil de mon appartement, c’est seulement que la bonne volonté est (presque) toujours récompensée (je ne m’étendrais pas sur ce presque, je pense plutôt tout le contraire. Non, la bonne volonté n’est pas toujours récompensée, en cuisine comme ailleurs. Sachez que la bonne volonté n’est jamais suffisante !).
Revenons à nos patates ! Moi, quand je fais un gratin de pommes de terre (que jamais de la vie je n’oserai qualifier de gratin dauphinois), j’aime que les pommes de terre soient finement tranchées. Pas plus d’un millimètre pour être précise. Pourquoi ? Parce que ça cuit moins longtemps pardi ! Ensuite je mets un petit peu de lait (environ la moitié de la hauteur des pommes de terre), puis je râpe du Comté. J’aime le comté sans compter (c’est faux : d’une part c’est cher et d’autre part lorsqu’on en abuse on geint pathétiquement).
Pour préparer le déjeuner du dimanche, il faut se lever un peu plus tôt qu’un dimanche ordinaire. Or, il se trouve que j’aime dormir. Je m’étais donc dis "Faisons le gratin la veille !" Et me voilà tranchant joyeusement mes 3 kilos de pommes de terre. Vague hésitation : en faisant cuire le gratin la veille, il faudrait le réchauffer le lendemain et il serait tout sec. Pourquoi ne pas simplement préparer le plat, le mettre au réfrigérateur et le passer au four avant de passer à table. Oui, pourquoi ?
Parce que c’est une erreur !
Dans la nuit les pommes de terre s’oxydent deviennent sombres et répugnantes. Qu’ils sont polis les gens... Ah lala... mais pas au point de finir le plat !
Pourtant, dans un coin de ma tête, je me souvenais que ma maman mettait les pommes de terre dans l’eau...
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