Le Blog de la Plonge

Oh oui, chef !

Aaaaah... prendre un cours de cuisine avec le Chef Corvez !
Qui sait ? J’y apprendrais peut-être à confectionner des Poires Belle Hélène ? Cuisiner sans avoir l’angoisse de la plonge, c’est quand même le bonheur.

On ne parle pas assez ici de l’angoisse de la plonge.

Je m’explique : un beau matin, vous décidez de préparer pour le dîner du saumon à la vanille servi avec ses tomates confites, sa purée de céleri au curry et son bouquet de haricots verts croquants. Quelques heures plus tard, votre évier est garni de trois casseroles, un presse-purée, deux plats, deux planches à découper, quelques couteaux et cuillères. Les invités ne sont même pas encore arrivés que déjà, vous devez plonger !

Alors que là, c’est Chef Corvez qui s’y colle, à la plonge ! Tandis que vous dégustez du bout de vos doigts manucurés cette succulente Poire pochée sur croustillant au beurre salé, sauce au chocolat.

Eh oui, c’est ça la classe !

Oui chef !

Est-ce mon cœur qui palpite ou mon estomac qui gargouille ?

On ne va pas en faire tout un plat : j’aimerais surtout vous permettre de réaliser notre chance de compter parmi les membres du jury un homme de la trempe du Chef Corvez.

Il a une moustache originale… Une silhouette bien à lui… Une chouette toque d’un blanc immaculé… Bref, il a un charme fou ! Quant à sa personnalité, chacun a pu constater son charisme, son franc-parler, son dynamisme mais surtout sa générosité dans l’émission "Oui Chef". Pas facile de former une brigade de jeunes sous l’objectif des caméras… Ca a chauffé mais il leur a finalement transmis son amour de la cuisine !

Quand je pense que nous avons failli devoir nous passer de lui pour notre concours… Tout aurait pu basculer sur un malentendu plutôt cocasse. En effet, alors qu’il discutait par téléphone avec les responsables de la constitution du jury, il proposa de s’adjoindre les services de M.O.F. de sa connaissance. Imaginez la consternation de Danielle de Yparraguire (l’âme de notre concours de cuisine), qui a cru entendre Jean-Yves Corvez suggérer d’amener des « meufs » pour siéger au jury !
Heureusement pour vous chers cordons bleus, quelques éclaircissements plus tard, Jean-Yves Corvez et ses M.O.F. (sur lesquels nous allons bientôt enquêter car il y a matière à écrire sur ces Meilleurs Ouvriers de France, aussi mystérieux que talentueux) figurent bel et bien au panel de notre jury pour estimer l’originalité de vos recettes.

Savez-vous qu’il vous est désormais possible de suivre de près les conseils du Chef Corvez autour des fourneaux de sa nouvelle école de Rungis ? Avouez que vous vous verriez bien sous la toque ! Pour les plus aguerris, ses Universités Culinaires d’Eté sont programmées en Juillet et Août (toutes les dates figurent sur chefcorvez.com).

Finalement, moi, quand je pense à Jean-Yves Corvez, j’entends la voix d’Isaac Hayes qui me chante au creux de l’oreille des recettes du terroir… Et c’est torride !

A table, y’a foot !

Je suis de loin la pire fan de foot qui puisse exister. Cependant la victoire d’hier, même pour moi, n’est pas passée inaperçue. La plupart de mes voisins étaient devant la télé, fenêtres ouvertes et leurs exclamations m’ont permis de connaître le score à la minute près.
Mais la grande question est : que mange-t-on devant un match ? Spontanément, on a envie de répondre « pizza »... et si nous nous trompions ? On pourrait aussi manger des tripes, ou une bonne pâtée !

Dites-nous tout : qu’avez-vous mangé hier en regardant le match ?

Bonnes poires

Vous souvenez-vous des cours d’Education Manuelle et Technique ? On appelait ça EMT, on apprenait à faire des choses avec les mains, sans être trop vilains. Au programme -je vous le donne en mille- il y avait "Cuisine".

J’arrive un mardi matin avec mon sac garni des ingrédients nécessaires à la réalisation de Poires Belle Hélène. C’est ma maman (encore elle !) qui avait préparé et soigneusement pesé les ingrédients de la liste. De mémoire, il fallait des poires, du sucre et du chocolat et probablement des amandes.

Je partage la cuisine avec Virginie, une grande brune mûre pour son âge. Nous suivons scrupuleusement la recette photocopiée par la prof. Au début, il est question de pocher les poires dans un sirop (sucre + eau). Et là, boum ! Je n’ai pas de sucre !!! Catastrophe ! La prof va très probablement me pendre au plafond par les pieds, voire me mettre une très mauvaise note. Virginie, qui est très mûre pour son âge, ouvre tous les placards et sort une boîte en plastique contenant une poudre blanche « Tiens, y’en a ! » Me dit-elle. Alors je saute de joie et verse la quantité approximative de sucre dans mon eau.

Une fois les poires pochées, nous les dépochons. C’est très chaud. Si vous souhaitez réaliser cette recette chez vous, faites bien attention à piquer les poires avec une fourchette pour les sortir du sirop : si vous utilisez vos doigts, vous pouvez souffrir inutilement beaucoup. Nous sortons donc les poires du sirop et les déposons sur une assiette. Et comme le bout de l’index est plein de sirop, forcément, on le lèche.

Et là, Virginie –qui est très mûre pour son âge- à peine le doigt sorti de la bouche déclare « Mais c’est dégueulasse ! » (sic). Virginie se penche sur la boîte de sucre et constate qu’il s’agit en fait de sel.

La prof mettait un point d’honneur à goûter nos créations avant de nous attribuer une note. J’ai beaucoup aimé sa tête lorsque ce fut mon tour...

Pauline

En défense du plat de résistance

Qui l’eut cru ? On veut du cuit !

Croyez-moi chers participants, il y a urgence en cuisine. Je pressens un réel péril alimentaire si je ne vous alerte pas dès maintenant. Venant de jeter un œil indiscret dans le tiroir où sont précieusement remisées les recettes, par vous soumises depuis l’ouverture du grand concours de cuisine, me voilà habitée d’un grand vide, au centre de mon idéal en matière de repas…

Pourquoi me direz-vous ? Non, ce n’est pas qu’il n’y ait vraiment rien à manger là-dedans : vous nous proposez bien vos recettes de cuisine préférées et pas des grilles de Sudoku ou des SMS en alexandrins.

Vous allez comprendre. Traditionnellement, un repas digne de ce nom se compose de trois étapes incontournables, j’ai cité l’entrée, le plat de résistance, et le dessert (et/ou fromage pour certains, que je n’oublie pas). Nouvelle cuisine ou pas, le plat de résistance demeure l’élément clé d’une nutrition équilibrée, autour duquel s’articulent saveur et satiété.

Peut-être est-ce la saison qui vous pousse à cette boulimie d’entrées et desserts que je viens de constater, mais croyez-moi, avant peu le jury risque la colique, les ballonnements, qui sait, même la dysenterie…

Trêve de plaisanterie, une bonne grillade ce n’est pas désagréable ! Et un tajine d’agneau, vous croyez qu’on n’en consomme pas dans les pays chauds ? Imaginez quelques belles brochettes à votre façon… Accompagnez-les de légumes de saison, choisissez bien vos aromates, inventez une sauce créative, amusez-vous !

Vous êtes végétariens ? Quelle chance pour nos papilles ! Le jury se régalerait de recettes innovantes basées sur les légumes et sucres lents…

Mmmm ! Il ne vous reste qu’à mettre les petits plats dans les grands.

Bénédicte, le "pouce".

L’incendiaire culinaire

Très tôt, le petit Annulaire montra des dispositions pour l’alchimie gastronomique. Il montra également une aptitude certaine dans les accidents domestiques impliquant des allumettes, des barbecues et des crêpes flambées.

Voyons ensemble le parcours de ce cuistot hors norme :

L’Annulaire a 7 ans. Profitant que sa gentille maman réponde au téléphone, il se met en tête de mitonner une délicieuse sauce au chocolat pour accompagner sa pomme. Se saisissant d’une casserole, il allume le gaz et dépose directement une tablette au fond de l’ustensile, à feu vif. Et oui, notre apprenti maître coq n’a jamais entendu parler de cuisson au bain-marie.

Ce qui devait arriver arriva et le succulent chocolat prit immédiatement feu…

L’Annulaire a 11 ans. C’est jour de fête : grand papy organise un méchoui pour la réunion familiale. Notre héros, défenseur des papilles et des opprimés, a la charge de faire rôtir les brochettes. Désireux de satisfaire la famille, il décide de servir au plus vite. Afin que les succulents morceaux de viande cuisent rapidement, il va chercher une bouteille d’alcool à brûler et en asperge généreusement le brasier, comme il a déjà vu son grand-père le faire.

Un magnifique feu de joie illumina ce repas qui s’acheva avant d’avoir commencé…

L’Annulaire a 22 ans. Il prépare des crêpes flambées à sa chère et tendre. Ayant eu la main trop lourde sur la bouteille de rhum et fort distrait par le décolleté de sa belle, il reçoit en pleine figure un retour de flamme.

Plus de peur que de mal, il y laissera néanmoins sourcils et moustaches…

Il a depuis opté pour une cuisine à base de crudités et de plats préparés.

Rencontre avec Véronique Peysson

Grâce à ce concours, vous allez pouvoir nous faire partager vos recettes favorites !

Papilles en alerte, le jury attend impatiemment vos envois. Mais qui est à l’origine de cette compétition culinaire ? Que se trame-t-il dans les vestiaires… pardon, les coulisses ? Savez-vous que ce sont plus d’une dizaine de personnes qui oeuvrent afin de révéler au grand public vos talents à marier les saveurs ?

Aujourd’hui, nous vous présentons l’une de ces fées de la spatule : Véronique Peysson.

Quel est votre rôle dans ce concours ?

Je fais partie de l’équipe qui a construit toute la problématique du concours : son déroulement, ses modalités, le choix du jury…

Parlez-nous du jury justement : comment s’est fait votre choix ?

Notre choix s’est arrêté sur Cyril Lignac et Jean-Yves Corvez. L’un représente la modernité et la jeunesse, le second est un expert, professeur de cuisine (il a une école à son nom). Le jury comptera aussi des journalistes et des membres des M.O.F. (Meilleurs Ouvriers de France).

Du sérieux, comme vous pouvez l’imaginer !

Quelle recette auriez-vous aimé nous confier ? Celle que tout le monde vous réclame ?

Ce n’est pas celle qu’on me réclame mais plutôt celle où on me dit « Surtout ne la fais plus ! » (rires). Comme je ne suis pas très bonne cuisinière, je fais souvent les mêmes recettes, dont les tomates farcies. Ma famille n’en peut plus ! Overdose !

Quel est votre plus beau raté ?

J’en ai beaucoup ! Le plus beau était le jour où ma fille m’a demandé de faire un gâteau pour la fête de sa classe. J’ai donc fait un gâteau pour la première fois de ma vie. Il était tout petit, tout plat malgré la levure, pas assez cuit. En le sortant du four, il s’est effondré au milieu. Les autres mamans avaient fait de splendides gâteaux, tout gonflés, avec de superbes décos ! C’était la honte.

Si je vous dis vert, à quoi pensez-vous ?

Au concours de cuisine ! (rires)

Bonne réponse !

D’autres indiscrétions vous seront révélées très bientôt. La fine équipe de La Plonge s’apprête d’ailleurs à partir en mission d’infiltration sur le terrain pour recueillir plus d’infos sur le jury !

Vincent dit l’Annulaire qui s’en va revêtir sa tenue de camouflage.

Les deux mains sur la table

Les enfants de France, quand vient l’heure du repas, ont droit à la même litanie :

« Tiens-toi droit. Ne pose pas ton coude sur la table. Mets tes deux mains sur la table. »

Sur un ton plus ou moins excédé, nos parents nous assènent ces règles de bienséance qui sont les fondements du savoir-vivre en société. Merci maman, merci papa !

Avec ce que mes parents m’ont inculqué, je suis certaine d’être admirée partout dans le monde pour mes bonnes manières et ma très grande politesse.

Je m’en vais donc au Canada.

Premier repas au sein de la famille qui a la gentillesse de m’accueillir : je pose mes deux mains de part et d’autre de l’assiette.

Durant tout le repas, j’insiste : fourchette dans la gauche, couteau dans la droite.

Ma maman serait rudement fière de moi !

Pour vous dire la vérité, mes hôtes sont un peu moins classes : leur main gauche est posée sur leur cuisse gauche, ils se penchent sur leur assiette, et la maman locale ne s’émeut pas. Pire : elle fait pareil !

Bin oui ! Ce que ma maman ne m’a pas appris, ce que l’école ne m’a pas appris non plus (nan nan), c’est que dans les autres pays, les coutumes ne sont pas les mêmes.

J’ai été une frenchy rustre pendant tout mon séjour. Merci maman, merci papa !

Et dans les autres pays, comment se tient-on bien à table ?

Objectif : Urne

Bien que que nous ne fassions pas partie du jury, nous recevons chaque jour les recettes que vous envoyez électroniquement.

Cet aperçu a éveillé en nous une curiosité insatiable pour vos créations culinaires et nous en sommes venus à nous interroger sur les autres moyens qui vous sont proposés pour participer au concours, en particulier sur cette fameuse urne présente dans l’ensemble des magasins France loisirs.

Je ne vous cacherai pas que pour nous autres, rompus aux techniques de créations virtuelles, une urne faite de carton était jusqu’à hier classée dans le domaine terra incognita.

Réunion de crise au sein de l’équipe, le débat fait rage : à quoi peut bien ressembler cette chose.. Les suppositions affluent, certains l’imaginent tout ce qu’il y a de plus classique..

D’autres plus fantaisistes..

Face à notre productivité en chute libre, nos pensées étant tournées vers cet irrésistible mystère, notre chef finit par nous donner le feu vert : l’équipe va partir à la rencontre de l’Urne !

Parmi la foultitude de volontaires, deux sont finalement désignés pour accomplir cette quête mystique qui a conquit de plus en plus de monde au sein du premier étage.

Après une préparation nécessaire, nos deux héros (William et Nicolas) s’équipent d’un matériel d’exploration dernier cri (dont les piles viennent d’être changées !) et se mettent en route.

La foule des employés curieux se presse sur le passage des deux types (l’urne jouant dans cette rencontre le rôle du troisième), qui finissent par disparaître au loin..

Désormais, plus rien ne peut empêcher le bon déroulement de la mission.. L’équipe au sol retourne derrière les écrans de contrôle dans l’attente du retour de ses deux envoyés mais aussi et surtout du résultat de leurs recherches…des données concernant cette fameuse urne et, peut-être, ce que personne n’ose encore formuler : des clichés !

Après une attente plus que longue aux yeux de tous, des bruits de pas se font entendre dans le couloir du bureau…serait-ce enfin eux ? La mission s’est-elle déroulée comme prévu ? Va-t-on finir par savoir à quoi ressemble l’Urne ?

C’est bien eux…un sourire aux lèvres, une lueur dans les yeux, la lueur de ceux qui ont vu…

Sans mot dire, ils se dirigent vers l’ordinateur le plus proche et commencent à brancher un appareil photo…le souffle général est retenu…l’instant de vérité approche à grand pas..

Mais...les machines ne semblent pas vouloir briser le suspens insoutenable qui s’est installé dans la pièce : l’ordinateur refuse de reconnaître le petit appareil qui contient la clé de tant de savoir..

Sans maudire, ils se dirigent vers un autre poste, et entament à nouveau la procédure de décodage de leurs clichés…

Après de trop longues minutes d’attente, ils parviennent à extraire les précieuses photographies. William se retourne vers la foule avide de découvertes qui se presse derrière lui, leur adresse un sourire, et finit par cliquer sur l’une des photos qui apparaît tout à coup sur l’écran !

C’est elle !

Non sans fierté, nos deux aventuriers nous régalent du récit de leur découverte, qu'ils illustrent pour notre plus grand plaisir par quelques photographies supplémentaires..

<== Une invitation irrésistible

Nicolas : "Un petit pas pour l'homme, un grand "bon" pour l'humanité!" ==>

Le menu de la veille

Nous avions un menu délicieux pour cette journée : aller en réunion avec la grosse équipe, déjeuner à la cantine, prendre des photos de ce lieu formidable dont Nicolas vous a déjà vanté les mérites, nous rendre en reportage spécial (et top secret) à l’extérieur et vous mitonner tout ça avant de vous le livrer encore fumant !

Mais pour une sombre histoire de pile AA, vous ne serez servis que demain !

C’est exactement comme pour vos commentaires : vous les envoyez maintenant, on les garde au chaud, et demain dès 9h, on les pose sur la nappe !

Pauline